Actualités de la SCG

Appel de mises en candidature – Le Colloquium canadien de géotechnique 2016
Le Colloquium canadien de géotechnique est la présentation d’un travail de recherche, à l’invitation de la Fondation canadienne de géotechnique (FCG). Cet honneur est décerné tous les ans à un membre de la communauté géotechnique canadienne. Le but du Colloquium est de documenter un sujet d’intérêt particulier dans le domaine de la géotechnique et d’encourager un jeune membre de la société canadienne de géotechnique à poursuivre les recherches nécessaires à sa préparation. Il est présenté lors de la conférence annuelle de la SCG et doit pouvoir être publié dans la Revue canadienne de géotechnique, selon le format établi par la revue. La décision de le publier relève toutefois exclusivement du rédacteur en chef de la revue. Un comité de sélection formé par le Conseil de recherche en géotechnique de la société choisi l’individu et le sujet à partir des nominations reçues. Le candidat retenu reçoit des honoraires de 5 000 dollars (en deux versements) et un certificat encadré.

Chaque lettre de nomination doit présenter le candidat et ses principales réalisations. Elle doit être accompagnée d’un résumé d’environ 2 000 mots sur la présentation proposée, en soulignant l’importance du sujet pour la communauté géotechnique canadienne, avec un bref survol de l’état des connaissances et de la contribution du candidat; il faut aussi inclure ’un curriculum vitæ faisant état de l’expérience du candidat liée au domaine ainsi que d’une liste de ses publications. Pour obtenir des renseignements sur la mise en candidature, consultez l'édition 2012, ou ultérieure, du manuel sur les prix et les distinctions (Awards and Honours Manual 2012, en anglais seulement), à la section C-2. Pour y accéder, les membres de la SCG peuvent ouvrir une session à http://www.cgs.ca/login.php?lang=fr, et aller à la section ressources en ligne à l’intention des membres.

Les mises en candidature doivent être envoyées avant le 31 janvier 2015 à Murray Grabinsky, P.Eng., Department of Civil Engineering, University of Toronto, 35 St. George Street, Toronto ON, M5S 1A4, ou par courriel à murray.grabinsky@utoronto.ca ou encore aux soins du secrétariat de la SCG, à cgs@cgs.ca.

Institut canadien des ingénieurs
À la recherche d’un directeur exécutif – Échéance des mises en candidature : 15 décembre 2014

L'Institut canadien des ingénieurs (ICI) sollicite des candidatures pour le poste de directeur exécutif, à combler avant le 15 avril 2015. Le nouveau titulaire occupera le poste à compter du 15 juin 2015.

Le directeur exécutif est responsable de la gestion efficace et efficiente des affaires de l'Institut. L’ICI est à la recherche d'une personne ayant les compétences suivantes :

• Capacité d'assurer un leadership dans le développement continu de l'ICI afin de réaliser sa vision et ses objectifs.
• Expérience en gestion et en gouvernance d’organismes à but non lucratif comme l'Institut canadien des ingénieurs et ses sociétés membres.
• Disponibilité pour travailler à temps partiel, peut-être de son propre bureau, en utilisant des modes de communication informatiques et en ligne.
• Capacité de superviser le travail d'un(e) administrateur(trice) de bureau qui peut aussi travailler à partir de son propre bureau.
• Aptitude à communiquer en français et en anglais, souhaitable.

Vision de l'ICI : « Ingénierie, pour un Canada prospère, sûr et durable. »
Mission : Développer et promouvoir l'éducation permanente; instaurer et faciliter des activités et services interdisciplinaires; mener les sociétés membres à définir et à bâtir l’avenir de l’ingénierie; et défendre les valeurs et les avantages de l'ingénierie.
Objectifs : Éducation permanente, prix, histoire et archives, conférences, promotion de l'ingénierie comme une carrière et services aux sociétés membres.

Les candidats sont invités à soumettre un court curriculum vitae illustrant une expérience pertinente, au plus tard le 15 décembre 2014, à jplant1@cogeco.ca. Pour la description de travail complète, consultez le lien sur la page www.eic-ici.ca.

Conférences et séminaires à venir
68e conférence canadienne de géotechnique et 7e conférence canadienne sur le pergélisol. Du 20 au 23 septembre 2015, ville de Québec, Québec, Canada

Appel de résumés
La Société canadienne de géotechnique (SCG), la Section régionale de l’Est-du-Québec de la Société canadienne de géotechnique et le Comité national canadien de l’Association internationale du pergélisol (CNC-AIP) vous invitent à participer à GéoQuébec 2015; il s’agit de la 68e conférence canadienne de géotechnique et de la 2e conférence conjointe SCG/CNC-AIP sur le pergélisol. Cet événement se déroulera au Centre des congrès à Québec (Québec), Canada, du 20 au 23 septembre 2015.

Le thème de GéoQuébec 2015 – Des défis du Nord au Sud – reflète la diversité des défis complexes auxquels font face les spécialistes en géotechnique, en géotechnique des régions froides et en pergélisol pour assurer le développement durable des communautés canadiennes. Les langues officielles de la conférence sont le français et l’anglais. Le Centre des congrès se trouve à quelques pas du quartier historique de la ville de Québec, un joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO, et fait face à la colline parlementaire de Québec. Le mois de septembre à Québec est le meilleur moment de l’année, avec une température clémente et des érables qui se parent de leur feuillage coloré.

Le Comité local d’organisation de la conférence invite les membres des communautés canadiennes et internationales en géotechnique, en géotechnique des régions froides et en pergélisol à contribuer à la conférence en soumettant les résultats de leurs travaux et découvertes dans ces domaines. La conférence couvrira un large spectre de thèmes incluant des séances spéciales d’intérêt local et national dans les domaines de spécialisation de la géo-ingénierie, du pergélisol et du génie géologique. En plus du programme technique et des séances plénières, la conférence comprendra des ateliers, des cours intensifs, des excursions techniques et des visites guidées.

Les auteurs sont invités à soumettre des résumés de 400 mots au plus en utilisant le site internet de la conférence (www.geoquebec2015.ca) qui sera disponible à la mi-septembre 2014. Les résumés peuvent être rédigés en français ou en anglais.

Les résumés devraient normalement se rattacher à l’un des thèmes suivants. Les thèmes des séances techniques pourront cependant être modifiés en fonction des résumés reçus :

• Aspects fondamentaux, Mécanique des roches et des sols, Fondation, Hydraulique des eaux souterraines, Modélisation physique et numérique, Géocryologie, Processus périglaciaires
• Caractérisation des sols et de sites d’étude, Essais en laboratoire, Mesures in situ, Instrumentation, SIG et télédétection
• Risques naturels, Changements climatiques, Dégradation du pergélisol, Séismes, Glissements de terrain
• Conception et opération d’infrastructures, Transports, Gazoducs et oléoducs, Remblais et barrages, Géotechnique marine, Performance des infrastructures en régions froides
• Sols problématiques, Pergélisol et glace de sol, Sols susceptibles aux affaissements, Sols gonflants, Techniques d’amélioration des sols
• Gestion des résidus miniers et géotechnique environnementales, Entreposage des résidus miniers, Sols contaminés, Sites d’enfouissement et barrières imperméables, Restauration de sites contaminés, Exploitation minière en régions froides
• Développement durable, Politique et réglementation, Géorisques et fiabilité, Communautés nordiques
• Études et histoires de cas - Les articles sur de nouvelles techniques d’analyse, des solutions innovantes à des problèmes et des projets de recherche sont aussi encouragés.

La date limite pour soumettre un résumé est le 15 janvier 2015. Une invitation pour la soumission d’articles sera envoyée avant le 21 février 2015 aux auteurs dont les résumés auront été acceptés par le Comité du programme technique. Les articles soumis, soit en français, soit en anglais, seront révisés avant leur acceptation et intégrés aux actes de conférence. Au moins un des auteurs d’un article accepté doit s’inscrire à la conférence pour que ce dernier soit intégré aux actes.

Toutes questions relatives aux sessions, aux thèmes et au programme technique peuvent être posées aux membres du comité local d’organisation de la conférence.

Pour de plus amples renseignements sur les sessions, les thèmes et le programme technique, veuillez communiquer avec :
Jean Côté - Coprésident de la conférence (géotechnique) jean.cote@geoquebec2015.ca
Michel Allard - Coprésident de la conférence (pergélisol) michel.allard@geoquebec2015.ca

Pour les contributions en géotechnique :
Didier Perret - Coprésident du programme technique comtec_geot@geoquebec2015.ca

Pour les contributions en géotechnique des régions froides et sur le pergélisol :
Richard Fortier, Coprésident du programme technique comtec_perg@geoquebec2015.ca.

Adhésion à la SCG pour 2015

Votre adhésion à la Société canadienne de géotechnique vient à échéance! Tous les membres sont encouragés à visiter le site Web de la Société canadienne de géotechnique, à l’adresse www.cgs.ca, pour renouveler leur adhésion pour 2015 le plus tôt possible.

Les avantages de l’adhésion comprennent :

• Un accès en ligne à la version électronique de la Revue canadienne de géotechnique (publiée mensuellement), y compris aux anciens numéros;
• Des prix spéciaux pour les abonnements à la version imprimée de la Revue canadienne de géotechnique;
• Un abonnement gratuit à la version imprimée de Geotechnical News (quatre numéros chaque année);
• Un accès en ligne à la version électronique des actes des précédentes conférences de la SCG;
• Des prix spéciaux pour les occasions de perfectionnement professionnel organisées par la SCG, y compris la populaire conférence annuelle de la Société, qui aura lieu dans la ville de Québec en 2015;
• Des renseignements privilégiés sur les Tournées de conférences pancanadiennes du printemps et de l’automne présentant des conférenciers réputés à l’échelle nationale et internationale;
• Une adhésion à l’une des divisions techniques de la SCG – mécanique des sols et fondations, géologie de l’ingénieur, géoenvironnement, mécanique des roches, géosynthétique, eaux souterraines et géotechnique des régions froides;
• Une adhésion gratuite à la société internationale liée à la division de votre choix, p. ex., SIMSG, IAEG, ISRM, IGS ou IPA; des adhésions supplémentaires à une deuxième société privilégiée à prix spéciaux (SCGC, AIH, NAGS, etc.);
• Un accès à l’information des comités techniques de la SCG – pratiques professionnelles, éducation, glissements de terrain, géotechnique des transports, patrimoine et géotechnique minière.

Nous souhaitons la bienvenue à tous les membres qui adhèrent pour une première fois ou qui renouvellement leur abonnement, et nous sommes impatients de vous voir participer en 2015. Nous planifions plusieurs nouveaux programmes cette année et vous encourageons à recommander à un(e) ami(e) ou à un(e) collègue de se joindre à la Société canadienne de géotechnique afin que nous puissions continuer à améliorer les avantages que la Société offre à notre profession.

Des nouvelles de nos membres

Médaille Legget 2014 - Présentation du Dr Peter Byrne, récipiendaire de la Médaille Legget 2014, remise par le Dr Ernest Naesgaard
« C’est un grand honneur d’être invité à présenter le Dr Peter Michael Byrne pour la Médaille Legget de la Société canadienne de géotechnique. Il s’agit du prix le plus important et prestigieux de la Société, et le Dr Byrne est un récipiendaire qui le mérite amplement. Au cours de sa vie, le Dr Byrne s’est distingué sur de nombreux fronts : dans ses études universitaires, la recherche, la consultation, l’encadrement, les sports et sa vie familiale.

Le Dr Byrne a grandi en Irlande où, en 1959, il a obtenu un baccalauréat en ingénierie du Collège universitaire de Dublin et a été reconnu comme le meilleur étudiant en calcul des structures. Il a travaillé comme ingénieur des structures pour George Wimpey à Londres pendant un an avant de prendre connaissance de sa vocation et de déménager en Colombie-Britannique pour travailler comme « ingénieur de la mécanique des sols ».

À Vancouver, le Dr Byrne a rencontré sa femme, Jane (une psychologue scolaire, bibliothécaire et cuisinière émérite qui confectionne de délicieux gâteaux gallois) et a élevé leurs deux fils, Craig et Sean. Comme leurs parents, les garçons ont désiré voyager et maintenant, l’un est un avocat habitant en Italie et l’autre, un architecte en Australie.

Le Dr Byrne est un passionné de la voile. Il a concouru dans la classe Flying Dutchmen pour le Canada aux Jeux panaméricains de 1967 (gagnant de la médaille de bronze) et aux Jeux olympiques de 1972 en Allemagne. Il a également été plus d’une fois un stratège lors de l’éprouvante course de yachts Victoria-Maui Swiftsure. De nombreux étés, on pouvait trouver Peter, Jane et les garçons, puis uniquement Peter et Jane, sur leur propre voilier « Excalibur », louvoyant la côte de la Colombie-Britannique. C’était le bureau d’été de Peter.

En 1965, Peter est retourné aux études et a obtenu une M.Sc.A. et un Ph. D. à l’Université de la Colombie-Britannique où il est resté pour devenir professeur et plus tard, professeur émérite. Sa recherche portait principalement sur l’analyse numérique, mais aussi sur les domaines de la liquéfaction, de l’interprétation d’essais en laboratoire et en centrifugeuse et des interactions sol-structure. Le Dr Byrne a contribué grandement à la pratique de l’ingénierie. Il a conçu des modèles de sol hyperboliques avec le professeur Duncan, des programmes pour des analyses de palplanche (LATPILE), plusieurs programmes d’analyse et de modèles constitutifs (NLSSIP, SOILSTRESS, UBCTOT, UBCHYST et UBCSAND) et bien d’autres choses. Le plus important est probablement le modèle constitutif de contrainte efficace UBCSAND. L’intégration de ce modèle par le Dr Byrne au logiciel FLAC offert sur le marché et sa volonté de communiquer ouvertement et librement cette approche ont été essentielles à l’adoption actuelle d’analyses approfondies de la contrainte efficace en Amérique du Nord. Ces analyses sont maintenant devenues une pratique normalisée pour les barrages et d’autres infrastructures publiques importantes.

Le Dr Byrne a été le coauteur de plus de 160 articles de périodique et de conférence, a été invité à de nombreuses reprises à faire des présentations, a siégé à des comités sur le code international et a présidé des groupes de travail. Pendant plusieurs années, il a obtenu une subvention stratégique du CRSNG alors qu’il examinait la « réduction de la liquéfaction du sol causée par les tremblements de terre ». Son travail a été reconnu : il est un fellow de l’Institut canadien des ingénieurs (ICI), a reçu le Prix de la Société géotechnique de Vancouver, le Prix Geoffery Meyerhoff, la Médaille Gzowski pour le meilleur article (SCGC), le Prix Julian C. Smith (ICI) « en reconnaissance d’une contribution au développement du Canada », a donné la conférence d’honneur R.M. Hardy, et de bien d’autres façons.

À titre de mentor, le Dr Byrne a toujours été accessible, fait part de ses idées et donné volontiers de son temps, tant à ses étudiants qu’à des ingénieurs actifs. Son enthousiasme pour son travail était évident; il était heureux de passer des heures à parler de ses toutes dernières idées et créations et parlait ouvertement de ses plus récents programmes.

À titre d’expert-conseil, le Dr Byrne a été populaire pendant de nombreuses années comme expert-conseil spécialiste et évaluateur d’importants projets. Ces projets ont compris des barrages pour BC Hydro, Hydro Québec et le US Corps of Engineers, des améliorations des mesures de protection parasismiques pour d’importants ponts dans le Grand Vancouver, une couverture du sol pour les résidus des sables bitumineux, des modélisations numériques pour l’amélioration des mesures de protection parasismiques du Bart Tunnel, à San Francisco, et la conception de nombreux bassins de résidus partout dans le monde.

Je devrais remercier le Dr Michael Beaty, un autre ancien étudiant de Peter, de m’avoir aidé à formuler cette présentation. Pour conclure, je cite Michael : « Une des grandes forces du Dr Byrne est sa capacité de déterminer les principaux éléments d’un problème et d’élaborer des solutions d’ingénierie qui sont pratiques, car elles sont axées de manière efficace sur les mécanismes cruciaux. Il a impressionné de nombreuses personnes avec cette aptitude unique. » Cette aptitude et la volonté de transmettre ses idées et son travail sont les principales caractéristiques qui distinguent le Dr Byrne au sein de notre profession.

Je vous remercie une fois de plus de m’avoir permis de présenter le Dr Peter Michael Byrne à titre de récipiendaire de la Médaille Legget 2014. »

Réponse du Dr Peter Byrne
« Merci Ernest pour cette présentation. M. le président, collègues ingénieurs, mesdames et messieurs.

Je suis profondément honoré d’avoir été reconnu et sélectionné par mes collègues pour la prestigieuse Médaille R.F. Legget, et je suis sincèrement reconnaissant à la Société canadienne de géotechnique de m’avoir choisi comme son récipiendaire en 2014. Considérant la liste des précédents gagnants de cette médaille, c’est un réel honneur d’être en compagnie de si nombreuses personnes exceptionnelles et d’être considéré comme méritant une telle reconnaissance.

Figurant parmi les précédents gagnants de cette médaille, mon ami et collègue, le Dr W.D. Liam Finn, qui a joué un rôle crucial dans ma décision de me joindre à la Faculté des sciences appliquées de l’Université de la Colombie-Britannique. Lorsque j’ai eu terminé mon Ph. D., il m’a approché pour que je me joigne au Département à titre de professeur adjoint. Cette décision a vraiment façonné ma carrière, et je lui en serai toujours reconnaissant.

En 1959, après avoir reçu mon diplôme en génie civil du Collège universitaire de Dublin, en Irlande, j’ai commencé ma carrière d’ingénieur à titre d’ingénieur de structure pour George Wimpey, à Londres, au R.-U. Un an plus tard, en 1960, je suis venu au Canada et j’ai été embauché comme ingénieur en hydraulique et de la mécanique des sols pour CBA Engineering, à Vancouver.

J’ai travaillé pour CBA pendant trois ans sur deux grands projets : la construction du pont original de Port Mann enjambant le fleuve Fraser, et le barrage de Hugh Keenleyside sur le fleuve Columbia. De temps à autre, lorsque différents problèmes se présentaient, des experts-conseils spécialistes arrivaient sur place, comme le Dr Arthur Casagrande. J’ai été si impressionné par leur contribution qu’elle m’a incité à obtenir un diplôme supérieur en géotechnique. J’ai ainsi obtenu une M. Sc.A. en 1965, puis un Ph. D. en 1967, tous deux de l’Université de la Colombie-Britannique.

Je me suis alors intéressé aux modélisations numériques de la liquéfaction du sol pour l’analyse et la conception de structures terrestres. La contrainte-déformation et la résistance du sol sont des aspects importants de telles analyses.

En 1967, je me suis joint au Département de génie civil à titre de professeur adjoint. À cette époque, mon collègue, le Dr Richard Campanella était en train de mettre sur pied un laboratoire des sols de classe mondiale pour tester les charges cycliques et monotones du sable et de l’argile. Les docteurs Yogi Vaid et Dharma Wijewickreme ont développé davantage le laboratoire des sols. En plus des essais en laboratoire, l’équipement de laboratoire m’a fourni les données sur le comportement en contrainte-déformation que j’ai utilisées pour produire mon modèle numérique à des fins d’analyse.

En 1976 et 1977, j’ai passé une année sabbatique à l’Université de Berkeley, en Californie, travaillant avec le Dr Mike Duncan sur l’analyse non linéaire des arcs faits de sol et de métaux de longue portée. Un certain nombre de ces structures ont connu des défaillances pendant leur construction, et il fallait connaître la raison pour laquelle cela se produisait.

En 1986, j’ai passé trois mois à l’Université de Sydney, en Australie, et j’ai beaucoup appris sur la plasticité auprès du Dr John Booker (qui est décédé subitement en 1998). J’ai réalisé qu’un simple modèle de plasticité pouvait saisir la majeure partie de la contrainte-déformation trouvée dans le cadre des essais cycliques et monotones en laboratoire.

Au début des années 2000, le Dr Ryan Phillips et moi détenions une subvention stratégique du CRSNG avec des partenaires de l’industrie. Nous devions examiner la liquéfaction sismique du sable du fleuve Fraser à partir d’essais cycliques de cisaillement simple direct (CSD) menés dans le laboratoire des sols de l’Université de la Colombie-Britannique. Des essais en centrifugeuse ont été menés avec le même sable chez C-Core, à Terre-Neuve. Le sable du fleuve Fraser a été transporté par camion de Vancouver à C-Core. Les modèles numériques ont d’abord été étalonnés à partir des essais de CSD et utilisés pour prédire les résultats des essais dynamiques en centrifugeuse. Les résultats prédits à partir des analyses numériques correspondaient généralement aux résultats mesurés des essais dynamiques en centrifugeuse.

En plus d’être membre de la Faculté de l’Université de la Colombie-Britannique pendant de nombreuses années, j’ai eu l’occasion de participer à un large éventail de projets, y compris des ponts, des tunnels, des bassins, dont des bassins de résidus miniers au Canada et dans d’autres régions du monde. Tous ces projets comportaient les relations entre la contrainte-déformation et la résistance du sol sous des charges cycliques et monotones.

Pendant mon mandat à titre de professeur de géotechnique à l’Université de la Colombie-Britannique, j’ai eu le privilège de superviser de nombreux étudiants diplômés exceptionnels qui ont effectué de la recherche sur des analyses numériques de pointe et des modélisations des effets de la liquéfaction sur les structures des sols par rapport à des charges sismiques. Deux de ces étudiants exceptionnels, les docteurs Ernest Naesgaard et Michael Beaty ont continué dans ce domaine après avoir obtenu leur diplôme et ont amélioré le modèle (UBCSAND). Ce modèle continue à évoluer et est reconnu ainsi qu’utilisé dans le monde entier.

Le Canada comporte une combinaison de sols de nature particulière et de conditions sismiques qui a nécessité une grande expertise de notre domaine de géotechnique. J’ai travaillé avec des ingénieurs de nombreux pays, mais selon moi, notre groupe au Canada est parmi les meilleurs. C’est un plaisir de travailler avec des professionnels d’une si grande qualité, et le fait d’avoir été choisi par ce groupe pour cette médaille est vraiment un honneur.

Je souhaite également remercier ma femme, Jane, dont l’amour et l’appui m’ont soutenu au cours des années. En conclusion, je désire affirmer à nouveau à quel point, je suis reconnaissant de recevoir ce prix. Merci beaucoup. »

Dr Victor Sowa, PEng, PGeo, FEIC
Secrétaire général de la Société canadienne de géotechnique, de 2007 à 2014
Le secrétaire général de la Société canadienne de géotechnique est la personne responsable de gérer efficacement les affaires de la Société. Depuis 2007, cette personne était le Dr Victor Sowa, le troisième secrétaire général de la Société. Pendant son mandat, il a offert son savoir-faire et une orientation à long terme de la manière discrète et approfondie qui lui est propre à quatre présidents, vice-présidents, comités exécutifs, conseils d’administration et comités organisateurs de conférence. Victor a permis à la Société de se maintenir et de progresser. La situation actuelle de la Société est due, en partie, au travail acharné et au dévouement du Dr Sowa. Victor prend sa retraite à titre de secrétaire général à la fin de 2014, et au cours de GéoRegina 2014, il a été reconnu et a reçu un Prix A.G. Stermac. Voici un peu d’information sur notre secrétaire général qui prendra bientôt sa retraite.

Professionnellement, Victor a reçu son B.Sc. en génie civil de l’Université de l’Alberta puis, à titre de boursier d’Athlone, a fait des études de cycles supérieurs à l’Imperial College of Science and Technology en 1959, obtenant un diplôme (DIC), et a ensuite poursuivi ses études à l’Université de Londres, décrochant son Ph.D. en mécanique des sols en 1963. Sa thèse était « A Comparison of the Effect of Isotropic and Anisotropic Consolidation on the Shear Behaviour of a Clay », supervisée par Dr Skempton.

Au cours de sa carrière professionnelle, Victor a travaillé à titre d’expert-conseil en géotechnique chez Acres International, à Niagara Falls, Hardy Associates et AMEC, à Edmonton, et Klohn Crippen, SRK-Roberston et Jacques Whitford, à Vancouver. Il a travaillé à titre de géotechnicien principal, de géotechnicien d’entreprise et de directeur des services techniques pour ces sociétés d’experts-conseils. Il a été consulté au sujet de nombreux projets associés à des raffineries de pétrole et à des usines pétrochimiques, à des gazoducs et à des oléoducs, à des barrages, à des bassins de résidus, à des installations industrielles et à un grand nombre de projets géoenvironnementaux. Outre le Canada, Victor a également travaillé aux É.-U., au Bangladesh, en Éthiopie et à l’île Saint-Christophe.

Il est l’auteur ou le coauteur de plus de 30 présentations et articles professionnels.

Victor s’est joint à la SCG en 1965. Son poste de secrétaire n’est que l’aboutissement d’une longue liste des services professionnels de la SCG auxquels Victor a participé au cours des années :

• Membre exécutif de la Société géotechnique d’Edmonton (1975 à 1982) et de la Société géotechnique de Vancouver (1993 à 1996). Il a agi comme président et est membre à vie de ces deux sociétés régionales.
• Administrateur de la SCG pour le Nord de l’Alberta (1983 à 1985) et la Colombie-Britannique (1997 à 1999).
• Membre de sept comités organisateurs de conférence entre 1965 et 2005.
• Auteur du chapitre 4 « Reconnaissance des sols » du Manuel canadien d’ingénierie des fondations (3e édition, 1992).

Victor a été nommé fellow de l’Institut canadien des ingénieurs en 1999, a reçu le Prix A.G. Stermac en 2000 et a été le récipiendaire de la Médaille Canadian Pacific Railway Engineering de l’ICI en 2006 pour son leadership auprès de la SCG et les services qu’il lui a rendus.

À titre de secrétaire général, il a travaillé de près avec les présidents de la SCG Peter Wu, Michel Aubertin, Bryan Watts et Richard Bathurst, ainsi qu’avec les administrateurs de la SCG Sarah Watson, Wayne Gibson et Lisa McJunkin.

Quand on a demandé à Michel Aubertin de dire quelques mots sur Victor, il a répondu : « Je suis heureux de reconnaître le rôle important que Victor Sowa a joué dans la Société canadienne de géotechnique depuis qu’il en est devenu le secrétaire général. Victor a commencé à occuper ce poste peu avant que je devienne président désigné en 2008 et a fait d’énormes efforts pour maîtriser les différentes tâches et responsabilités du secrétaire général en peu de temps. Avec moi qui étais le nouveau président en 2009 et de nombreux autres nouveaux membres du Comité exécutif et du conseil d’administration, Victor a travaillé très fort pour s’assurer que tout se déroulait bien. J’ai personnellement bénéficié de son dévouement, de son soutien et de sa collaboration. Au cours des années, Victor a continué à aider tous les bénévoles qui ont consacré leur temps et leur énergie au profit de la SCG. J’ai aussi appris à connaître Victor au cours des années et j’ai trouvé qu’il est un homme avec lequel il est agréable de travailler. J’aimerais remercier Victor et lui souhaiter beaucoup de succès dans ses projets à venir. »

Bryan Watts a répondu : « Mon association avec Victor a commencé chez Hardy and Associates en 1975, lorsque Victor était mon superviseur pour la construction des premiers bassins à Syncrude. À ce jour, son article sur la composition du sous-sol d’une partie du premier bassin sur de la tourbe et de l’argile limoneuse extrêmement compressible est l’un des meilleurs articles techniques jamais écrits sur les sols de fondation des sables bitumineux. J’ai rencontré Victor une nouvelle fois pendant son mandat chez Klohn Crippen à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Je lui ai demandé conseil à de nombreuses reprises compte tenu de son expérience dans un large éventail de projets liées à notre industrie.

Pendant mon mandat à titre de président, Victor a travaillé sans relâche... tout d’abord pour m’enseigner les rouages de la SCG, puis pour m’encadrer par rapport aux manuels, aux procédures et à toutes les autres choses que les présidents ne comprennent pas vraiment. Sans Victor, un grand nombre d’entre nous aurait eu beaucoup plus de difficulté à exécuter nos tâches dans la SCG. Il a toujours travaillé en coulisse pour améliorer notre profession.

Donc, merci beaucoup Victor et profite enfin de ta retraite! »

Richard Bathurst a répondu : « Victor a été le “magicien d’Oz” dans les coulisses de la SCG au cours des huit dernières années. À titre de secrétaire général, il a offert des conseils exceptionnels sur les affaires quotidiennes de la Société et de la sagesse par rapport aux questions de politique à quatre présidents et conseils d’administration. Le volume d’affaires de la SCG qui passe par le bureau du secrétaire général est difficile à apprécier à moins qu’une personne ait fait l’expérience d’être président. Victor a exécuté chaque tâche en gardant à l’esprit le bien-être de notre Société et de chacun de ses membres. Nous pouvons tous être reconnaissants de ce dévouement. Je souhaite bonne chance à Victor pour l’avenir et le salue pour l’excellence de son travail. »

Lisa McJunkin a répondu : « Travaillant de près avec Victor depuis 2009, j’ai pu apprécier son souci du détail. Cela a permis à la SCG de rester sur la bonne voie durant son mandat à titre de secrétaire général. Il quitte la Société en bonne santé pour relever de nouveaux défis dans le milieu évolutif de l’ingénierie. Victor, vous nous manquerez!  Victor, tous les membres de la famille de la SCG vous remercient pour vos efforts et vous transmettent leurs meilleurs vœux pour votre retraite. »

Comité sur le patrimoine de la SCG

Nouvelle publication
Le Comité sur le patrimoine de la SCG aimerait informer les membres de la SCG de la plus récente publication de la Société géotechnique d’Edmonton, John Allan: The Founding of Alberta’s Energy Industries, par Willem Langenberg et Dave Cruden.

Ce livre de photographies nous montre les débuts des industries énergétiques de l’Alberta à travers les yeux du Dr John Andrew Allan, professeur à l’Unversité de l’Alberta, premier directeur du département de géologie, premier directeur de la Commission géologique de l’Alberta (CGA), membre fondateur d’organisations et de sociétés techniques, comme le Scientific and Industrial Research Council of Alberta (maintenant Alberta Innovates - Technology Futures), l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Alberta (APEGA) et la Canadian Society of Petroleum Geologists (CSPG). John Allan a joué un rôle de premier plan dans l’exploitation des ressources minérales de l’Alberta.

Les points de vue présentés dans ce livre suivent le travail sur le terrain de John Allan dans la province et à l’extérieur de celle-ci. Ils nous montrent ce que lui et ses contemporains ont vu de leurs propres yeux dans le passé. Ils documentent comment il percevait le potentiel de l’exploitation des ressources minérales de l’Alberta, comme le font ses nombreux rapports et articles, dont certains sont indiqués à la fin de ce livre. Dans le cadre d’une discussion à la radio CKUA en 1927, il a prédit le boom pétrolier, qui a commencé en 1947 avec la découverte du champ de pétrole Leduc. Le leadership et la clairvoyance de John Allan ont grandement contribué au succès des industries énergétiques en Alberta, qui a changé le sort de cette province et de ses citoyens.

La Société géotechnique d’Edmonton offre le livre à 20 $/exemplaire (prix de détail). Des rabais en fonction du volume et des prix de gros sont offerts sur demande. Pour commander ou obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec le directeur des publications de la SGE.

Matthias Grobe, directeur des publications
Société géotechnique d’Edmonton
Tél. 780-427-2843
Courriel : matt.grobe@aer.ca

Histoire des sections locales de la Société canadienne de géotechnique
Le Comité sur le patrimoine de la SCG estime que l’histoire des sections locales de la Société est importante pour la Société et ses membres. C’est pourquoi le Comité aimerait constituer, dans la mesure du possible, une collection de résumés historiques de toutes les sections.

Si vous avez des questions, possédez des renseignements historiques que vous souhaitez transmettre ou connaissez des possibilités d’acquérir du matériel qui court le risque d’être perdu, veuillez communiquer avec le président du Comité sur le patrimoine de la SCG, le Dr Suzanne Powell, à spowell@thurber.ca.