Le compte à rebours est lancé pour la 75e Conférence canadienne annuelle de géotechnique qui se tiendra à compter du 2 octobre prochain à Calgary! Si vous voulez déjà commencer à planifier votre emploi du temps ou si vous êtes toujours en réflexion en ce qui concerne votre participation, nous vous invitons à consulter le programme qui est maintenant affiché sur le site Web. Nous y offrons notamment cinq cours intensifs dont la date limite d’inscription est le 22 septembre. Alors, ne tardez pas trop! En plus des 32 sessions techniques, nous sommes ravis de vous proposer d’intéressantes sessions spéciales.
Session spéciale sur le patrimoine
Pour souligner la 75e Conférence canadienne de géotechnique et les 50 ans de la Société canadienne de géotechnique, une séance plénière aura lieu à le mercredi matin sous la forme d’une Session spéciale sur le patrimoine. Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour entendre Suzanne Lacasse, Doug Van Dine et Sarah Verwey nous rappeler l’histoire du monde de la géotechnique au Canada et à Calgary.
Sessions sur la pratique professionnelle
Sean Mac Eoin organise deux sessions spéciales sur les thèmes suivants, qui sont particulièrement pertinents pour les professionnels en exercice :
« Suit is a Four-Letter Word »
Cette session spéciale, élaborée après la réédition d’un livre publié à l’origine à la suite de réunions tenues lors de la conférence de la SCG en 1982, examinera les questions relatives aux litiges dans la pratique de la géotechnique. Écrit par Hugh Nasmith, « Suit is a Four-Letter Word » est une introduction à la responsabilité professionnelle pour les géotechniciens. Au cours de cette session, on posera les questions suivantes : cet ouvrage est-il toujours pertinent? Quels changements a-t-on observés? Notre pratique spécialisée réussit-elle aujourd’hui à mieux limiter notre responsabilité professionnelle qu’auparavant? Un avocat spécialisé en litige dans le secteur de l’ingénierie et de la construction exposera les perspectives sur les changements survenus dans le secteur au cours des dernières décennies, fera un bilan des litiges liés à la géotechnique, et présentera quelques « leçons de vie » pour éveiller notre intérêt pour le sujet. On utilisera des statistiques du secteur de l’assurance pour établir le contexte de la gestion des risques dans nos pratiques, puis on présentera les outils dont nos praticiens peuvent se servir pour « relever la barre », réduire les litiges et surmonter les difficultés que pose l’assurance responsabilité professionnelle dans notre secteur. La session, qui sera animée par Storer Boone, comprendra des conférenciers de la pratique juridique et du secteur des assurances. Cette session spéciale sera interactive. N’hésitez donc pas à venir poser vos questions et à raconter vos bons coups, ainsi que les histoires d’horreur que vous avez vécues.
Communication, communication, communication
Cette session s’articule aussi autour des thèmes abordés dans l’ouvrage « Suit is a Four-Letter Word ». Partant du principe que la cause la plus courante des litiges géotechniques découle des attentes divergentes des parties pour un projet souterrain, nous nous penchons sur la communication comme outil permettant de clarifier les attentes. On présentera et discutera d’études de cas de communication efficace et inefficace à travers les expériences vécues par les consultants, les difficultés qu’ils ont rencontrées et les réussites obtenues grâce à une communication efficace. Nous entendrons le point de vue d’un client pour comprendre ses attentes en matière de communication par rapport à son consultant, les mauvaises habitudes qui sont une source de frustration et les bonnes pratiques susceptibles de plaire au client. Par la suite, nous tenterons de comprendre les principes importants sur lesquels repose la science d’une communication efficace, décrits par un spécialiste du leadership et de la communication.
Le Comité technique de la conférence offrira également une session fort pertinente sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI), qui sont des sujets importants qui méritent d’être abordés et discutés, tant dans nos collectivités que dans notre domaine. Cette session spéciale sur l’EDI comprendra une présentation fondée sur l’article de Valérie Fréchette et de Suzanne Lacasse intitulé « Ten women professors in geotechnique from Canadian universities reflect on their journey in academia » (« Dix professeures en géotechnique d’universités canadiennes s’expriment sur leur parcours universitaire »). Elena Zabolotnii nous fera part de son travail dans sa présentation intitulée « Charting the path for geo-professionals toward the constructive engagement with indigenous communities » (« Tracer la voie vers un engagement constructif avec les communautés autochtones pour les géoprofessionnels »). Pour terminer cette session, Lucy Phillip animera un groupe de discussion sur les femmes dans le secteur minier avec les panélistes Anne Marie Toutant, Steve Bundrock, Pamela Ellemers et Róisín Kerr.
La dernière, mais non la moindre des sessions spéciales du programme de la conférence portera sur des études de cas liées à la géotechnique minière qui comprendra des présentations par des praticiens renommés et expérimentés. Scott Martens fera une présentation intitulée « Essential components of safe upstream tailings dams – examples from the Alberta oil sands » (« Composantes essentielles des parcs à résidus miniers sécuritaires avec digues amont – exemples des sables bitumineux de l’Alberta »). Ashley Gusikoski et Anne-Marie Dagenais feront conjointement un exposé intitulé « Management of change in Closed and Legacy Sites – Case Examples from Selbaie Mine » (« Gestion du changement dans les anciens sites de mines fermées – l’exemples de la mine Selbaie »), tandis que Jeremy Boswell effectuera une présentation intitulée « Improving the defences of tailings structures » (« Amélioration des dispositifs de protection des structures de rétention des résidus miniers »). Voilà d’excellentes présentations à ne pas manquer!